Hinarani de Longeaux, miss Tahiti 2012, se confie à la Dépêche dans une interview fleuve de deux pages. A lire aujourd'hui en achetant le journal ou sur le site (en achetant l'article : http://www.ladepeche.pf/article/societe/%E2%80%9Cen-ce-moment-je-suis-en-pilotage-automatique%E2%80%9D

Je suis tombé amoureux de la Polynésie à 5 ans. A l'époque, l'une de mes tantes rentrait de l'île de Hao (Tuamotu) où elle avait passé avec sa famille deux années au sein de la base avancée du centre d'expérimentation nucléaire français, l'antichambre de l'atoll de Mururoa. Je me rappelle très bien des retrouvailles joyeuses dans la maison familiale de Palaiseau : elle nous avait apporté de multiples souvenirs d'art paumotu, des colliers de coquillages, des récipients en noix de coco, qui ont décoré notre salon pendant toute mon enfance. Sans le savoir, avec ses récits enthousiastes et quelques photos, elle m'a inculqué le goût du voyage, de l'aventure et ce rêve qui est toujours resté au fond de moi : aller un jour découvrir ce bout de terre français, à 20 000 kms de la métropole.

Dès que j'ai été en âge d'emprunter des livres à la bibliothèque, j'ai dévoré les énormes livres consacrés aux pays du monde entier, avec bien entendu une prédilection pour la Polynésie, et pour les autres îles du monde entier (Guadeloupe, Martinique, Cap Vert, La Réunion, les Seychelles, l'île Maurice, etc). A l'adolescence, tout naturellement, l'écrivain-aventurier Joseph Kessel et le navigateur Antoine sont devenus mes héros et je me suis dirigé vers le métier de journaliste qui, pensai-je, me permettrait de concilier mes deux passions, l'écriture et le voyage.

A l'âge adulte, l'envie de fonder une grande famille a été plus forte que mes désirs de voyage. Ma femme et mes quatre filles ont transcendé ma vie et comme beaucoup de monde, j'ai été rattrapé par la réalité quotidienne, même si cette envie de voyage était partagée avec mon épouse. Plutôt que de faire le tour du monde avec des enfants en bas-âge, comme certains en ont le courage, nous nous sommes installés dans une « vie normale » et confortable. Nous avons tout de même visité, en une quinzaine d'années, l'Espagne, la Tunisie, la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin et surtout le magnifique sud de la France, de Nice à Biscarosse, et plus particulièrement l'Hérault où nous habitions. C'était déjà pas mal, mais bien loin de nos rêves les plus fous.

Quand, en 2003, à l'époque bénie où j'ai vécu deux années passionnantes de père au foyer (rires, jeux et complicité avec mes filles rythmaient ma vie), j'ai appris sur internet qu'il était possible à tout professeur français, après une sélection sur dossier, d'être détaché 2 ou 4 ans en Polynésie française. Cette énorme nouvelle a bouleversé tous nos projets. Après avoir accumulé des centaines de pages d'infos sur Tahiti, rempli quatre gros classeurs et épuisé deux ou trois imprimantes, nous avons décidé de déposer la candidature de ma femme (prof de maths). Première demande en décembre 2003, premier refus en mars 2004.

Il aura fallu attendre le 18 juin 2011, à un moment où nous comptions abandonner nos demandes, que le destin a frappé à notre porte. Notre dossier venait d'être accepté lors de la 3e commission annuelle (fait extrêment rare), suite aux refus de nombreux profs ayant reçu une réponse positive en mars. Entre-temps, nous avions fait une rencontre capitale avec des amis biterrois, revenant d'un séjour de 4 ans du fenua, qui nous avaient raconté leur expérience et renforcé notre volonté de concrétiser ce rêve. A l'aube de la quarantaine, conscients de la vie très agréable que nous menions à Servian (Hérault) mais attirés par une nouvelle vie plus surprenante, nous n'avons mis que quinze minutes pour confirmer, par mél, notre grande joie de venir à Tahiti.

Je vous raconte ces quelques passages de ma vie car ce parcours explique pourquoi je ne peux faire qu'un "blog amoureux" de Tahiti, comme ces "dictionnaires amoureux" publiés aux éditions Plon.

Je ne vous parle pas de la face sombre de Tahiti : les probèmes de société (l'alcoolisme, la drogue, l'obésité, les violences intra-familiale et conjuguales), les problèmes économiques (récession depuis 5 ans, le tourisme et la perle en chute libre, un modèle économique à réinventer après le départ du nucléaire et des militaires), les problèmes politiques, l'actualité judiciaire en plein boom, etc. Pour comprendre tous ces enjeux, il y a de très bons journaux : la Dépêche, les Nouvelles, Tahiti Pacifique Magazine, qui diffusent un travail journalistique de qualité.

Je ne vous parle pas uniquement des plages de sable blanc, de la mer turquoise et des hôtels de luxe, car la Polynésie française, c'est bien plus que cela : une faune et une flore exubérante, un climat agréable, une vie culturelle dynamique, un artisanat omni-présent, la musique et la danse partout, la culture de l'accueil, etc.

En 1 000 notes et 15 mois au fenua, je n'ai abordé que la superficialité des choses  et chaque jour m'apporte encore sa part de découvertes. Comme le marmonnait Jean Gabin dans une de ses rares chansons, "je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien."

J'ai encore énormément d'îles à visiter. Je n'ai posé les pieds qu'à Fakarava, Bora Bora, Raiatea, Taha'a, Moorea, ces séjours m'ont déjà comblé mais il reste encore 180 îles à découvrir dans les Iles-sous-le-Vent, les Marquises, les Tuamotu-Gambier et les Australes...

Je n'ai pas encore essayé les cours de ori tahiti (danse traditionnelle) pour tane (homme), ni trouver un tatouage qui symbolise ma vie, ni fait mon baptême de plongée (le snorkeling suffit à voir plein d'espèces de poissons) ou de parapente, etc...

Ce séjour a commencé le 14 août 2011 à 5 heures du matin à l'aéroport de Faa'a et doit s'achever début juillet 2015 au même endroit. J'ai d'abord eu envie de partager mes découvertes avec ma famille et mes amis, sur un blog privé. Je me devais de leur expliquer en photos et vidéos pourquoi nous avions quitté, en deux mois, notre très belle vie dans l'Hérault. Ensuite, l'envie de partager ma passion avec tous les amoureux de la Polynésie française, qu'ils soient déjà venus ou qu'ils en rêvent, m'a poussé à mettre en ligne mes reportages sur ce blog ouvert à tous.

J'espère tout simplement que ces images vous apporteront un peu de rêve, dont nous avons tous besoin pour vivre heureux. Et s'ils peuvent convaincre quelques internautes d'investir dans le voyage d'une vie,  en apportant quelques touristes supplémentaires à notre fenua qui en manque cruellement (160 000 en 2011 contre 320 000 il y a 10 ans), j'aurai un peu rendu à la Polynésie française tout ce qu'elle me donne actuellement.

Maintenant, est-ce que quitter une vie très agréable en valait la chandelle ? Je ne répondrai définitivement à cette question qu'une fois le rêve fini. Mais, pour donner une idée, depuis quelques semaines, je fais le tour de mes reportages 2011-2012 afin de sélectionner mes meilleurs souvenirs, à travers mes plus belles photos. Je n'ai pas encore fini ce long travail et j'ai déjà sélectionné 60 moments forts. A chaque fois que je veux me lancer dans leur mise en ligne, un événement me rattrape et l'actualité m'occupe jusqu'à la prochaine période d'accalmie... qui n'arrive jamais.

Encore plus important : ce voyage a été l'occasion de plonger trois de mes quatre filles (l'aînée fait ses études en France) dans un nouveau pays. Car si Tahiti appartient à la République française, c'est un autre pays, avec son autonomie politique, ses traditions et coutumes si différentes des nôtres, sa culture très vivante, sa langue, son drapeau, son hymne, son équipe nationale de foot (qui jouera la coupe des confédération au Brésil face à l'Espagne notamment), sa fierté, sa façon de vivre, sa passion pour le va'a (pirogue à balancier),  etc. Nous vivons à Paea, mes filles étudient à Paea et Papara, sur la côte ouest dans une partie de l'île où les Polynésiens sont ultra majoritaires (il n'y a que deux ou trois  métropolitains dans chaque classe), loin du rassemblement de popa'a (1) au nord de l'île. Cette expérience au quotidien, associée aux nombreux voyages que nous pouvons faire chaque année, enrichissent humainement mes filles et, en fait les éduquent, bien plus que nous ne pouvons le faire nous-même, alors que deux d'entre elles sont maintenant adolescentes et par principe rebelles aux conseils de leurs parents. Notre aînée a aussi découvert Tahiti et la Californie (été 2013), notre fille cadette se régale de ses colonies de vacances régulières, à la maison de la nature de Moorea et rêve déjà au voyage scolaire à Hawaï prévu en 2014. Je leur aurai donc montré ce que peut apporter la découverte de l'autre, au sens large du terme. J'y tenais énormément, ayant moi même beaucoup voyagé dans mon adolescence (Europe, USA) grâce au soutien de mes parents. En France, il m'aurait été impossible de financer ces aventures. Tahiti me l'a permis, et c'est déjà énorme !

Ma femme a, quant à elle, découvert des classes avec des élèves calmes, polis et attachants en grand nombre, dans un lycée récent (10 ans) et très bien tenu.

De mon côté, j'ai intégré un quotidien indépendant, un retour aux sources du journalisme que je souhaitais ardemment, après avoir passé une douzaine d'années dans les services communication de mairie, dont trois années merveilleuses à Palaiseau (la ville de mon enfance) et à Sérignan (Hérault).

Certaines personnes ayant vécu au fenua m'ont fait part du risque d'être " fiu" de Tahiti (en avoir ras le bol) au bout de 3 ou 4 ans. On verra, en tout cas pour l'instant, c'est toujours l'extase, même si l'éloignement de la famille (maman, quand achètes-tu ton billet ?), de ma fille aînée et de mes amis ainsi que certains désagréments du quotidien (2) créent, de temps en temps, des plages de nostalgie. Tout n'est pas parfait au paradis !

Le hasard fait que j'ecris ces lignes au moment où s'ouvre le salon annuel du livre, à la maison de la culture de Papeete. Le thème de cette année ne s'invente pas :« le voyage » ! J'irai rencontré quelques baroudeurs écrivains qui sont venus pour l'occasion, dont le célèbre Patrick Deville, prix Femina 2012. Mais, je ne pourrai pas y consacrer tout le week-end, car d'autres événements m'intéressent : la journée portes ouvertes de l'Aranui 3, cargo mixte qui apporte marchandises et touristes aux Marquises, le salon de Noël des artisans à Pirae, la finale du Hura Tapairu (concours de danse traditionnelle, un mini Heiva)etc , sans oublier les courses à Carrefour et le travail à la Dépêche dimanche après-midi et soir. C'est souvent ainsi, il faut choisir son programme parmi mille et une possibiltés.

La vie est belle au fenua, pourvu que ça dure !

Bon surf !

Cyril

mél : vivreatahiti@gmail.com

(1) popa'a : "les grillés", surnom donné aux métropolitains

(1) quelques désagréments du quotidien (pour faire rire) : les bouchons sur l'unique route de la ceinture, les staphilocoques dorés en grand nombre qui génèrent parfois des infections foudroyantes, soignées aux antibiotiques, l'eau non potable au robinet, le prix exorbitant de la tarte aux pommes, du magret de canard et du vin (4 fois plus cher qu'en France), etc.

Au fenua, tout le monde croit aux chances de victoire de Miss Tahiti 2012, Hinarani de Longeaux, à l'élection de Miss France 2013, qui aura lieu samedi soir en métropole (dès 20h50) et samedi matin en Polynésie (9h50), sur TF1 et ici TNTV. Voici les sondages en ligne auquel chacun peut participer. Hinarani est souvent très bien classée, voire en tête, chacun peut encore participer à cette première victoire du public avant le sondage officiel pendant l'émission.

Les sondages en ligne :

PUBLIC.FR : (sélectionnez MISS TAHITI et cliquer sur « parfaite », pour les autres miss, c'est vous qui voyez)
http://www.public.fr/Dossiers/Miss-France-2013/Les-news-sur-Miss-France-2013/Miss-France-2013-votez-pour-votre-candidate-preferee-345427

LE FIGARO.FR :
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/evenement/71126/miss-france-2013-les-33-miss-regionales.html

PROGRAMME.TV by TELE 2 SEMAINES :
http://www.programme.tv/news/actu/28760-diaproma-elisez-votre-miss-france-2013/#!

LA DEPECHE.FR (ne pas confondre avec La dépêche de Tahiti) :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/23/1496742-elisez-votre-miss-france-2013-preferee.html

MISSFRANCEDIARY (qui a présélectionné MISS TAHITI parmi les 5 finalistes après avoir remis à zéro le précédent sondage où Hinarani figurait déjà parmi les douze) :
http://missfrancediary.skyrock.com/3121725447-Election-de-la-Miss-France-du-blog.html

NEWS MISS hébergé sur SKYROCK.COM :
http://news-miss.skyrock.com/3122493183-Sondage-quel-est-votre-top-12.html

La page Facebook de soutien à Miss Tahiti : http://www.facebook.com/#!/pages/Hinarani-de-Longeaux-Miss-Tahiti-2012-en-route-pour-Miss-France-2013/487808131245161

Ci-dessous quelques photos envoyées par la Miss Tahiti sur son compte Facebook.

Le studio d'enregistrement de l'élection, de demain, à Limoges

Salon du livre 2012, jardins de la maison de la culture de Papeete - Te fare tauhiti nui, du 6 au 9 décembre 2012.

"Pour cette douzième édition et d’ailleurs comme pour les précédentes, il y en aura pour tous les goûts. Littérature pour enfants, romans, livres d’histoire, de Polynésie, du Pacifique, du monde, livres de cuisine et de nourriture spirituelle et bien évidemment, carnets et autres livres autour du voyage, le thème de cette année, sont dans les rayons ou plutôt dans les allées de la Maison de la culture. Vous allez découvrir ou redécouvrir ou même échanger sur les nouveautés littéraires polynésiennes. Parmi eux, presque au hasard, citons “Je suis née morte” de Nathalie Salmon, un choc, “Panne sèche” de Charles Nordhoff et James Norman Hall (pour des raisons que vous comprenez, les auteurs ne seront pas présents), une farce et “Tahiti, des dieux et des héros” de Marine Dorra, une déjà bible sur les légendes. Allez un de plus, “Acajou” d’Acajou, un délice. ". Lire la suite de l'article (gratuit) de mon collègue Christophe Cozette sur cette page du site de la Dépêche de Tahiti : http://www.ladepeche.pf/article/culture/de-livres-en-livres-un-voyage-en-toutes-lettres

La licence Hôtellerie et tourisme de l’Université de la Polynésie française organise une journée portes ouvertes le samedi 8 décembre 2012 sur le ARANUI 3, de 10h a 17h. Durant cette journée culturelle, le public pourra découvrir l’archipel des Marquises à travers différentes animations. Voici le programme complet.

Visite guidée gratuite du bateau

A quai

Stands de dégustation et vente de produits marquisiens (Avec la participation  de l’entreprise Kaipeka, Saveurs des Marquises). Les dégustations se feront par un circuit autour des îles Marquises

Atelier du goût

Démonstration et vente : Tressage de palme de cocotier, Sculptures sur bois et os, Tatouages, Kumuhei (En partenariat avec la fédération Te ono nui o te hana Enana)

Animation :

- Groupe de danse marquisienne "Te Kaipeka o te kaikaiana" (10:30, 14:30)

 - Groupe de musique kaina (GIE)

Aranui (Stand de vente croisière)

Stand GIE Tahiti Tourisme

-   Exposition des couronnes des lauréats  du concours « Journée de la Tiare »

-  Stand GIE (bijoux, paréos…)

A bord

Dégustation de Blanc sec d'ananas: Limité à 25 personnes par dégustation  (Inscription sur place: 11:00, 13:00, 15:00)

Conférences sur les « Iles Marquises :

- 11:00 : De l’acculturation au label Unesco » par Pascal   Erhel

- 15:00 : « Milieu Maritime » par Sophie Duron

Films promotionnels sur l’Aranui et les Marquises (10:00, 12:00 13:00, 14:00)

Exposition et vente de produits en Tapa.

Pour la première fois, les Polynésiens pourront voter par SMS pour leur candidate à l'élection de Miss France :

"Vini, sponsor officiel de Miss Tahiti, accompagne sa Miss pour l'élection Miss France et met en place avec TF1 et la Société Miss France le vote SMS pour soutenir Hinarani de Longeaux. Dans l'hypothèse où Hinarani de Longeaux ferait partie des 12 finalistes le 8 décembre 2012, pour la soutenir envoyez par SMS son numéro au 72500. Chaque SMS sera facturé 88 F TTC (prix du SMS local+ surtaxe de 78 F TTC)."

Faitooto Hinarani !

Le blog "La Conciergerie de Jeremestar" a mis en ligne une photo de Miss Tahiti embrassant une femme sur la bouche lors de son élection à Papeete et le jeune bloggeur Jeremstar en déduit aussitôt ceci : " En fouillant un peu pour en savoir plus sur cette Miss à la tête de bouledogue, je suis tombé sur une drôle de photo, où elle embrasse à pleine bouche une fille... Bon, si elle est aussi de la jaquette, j'accepte volontiers de la boucler et de tolérer son sacre".

Le problème, c'est que d'abord une femme peut embrasser une autre femme sans qu'il y ait scandale (ça sent légèrement l'homophobie en plein débat sur le mariage pour tous) et cela ne l'empêche pas de conccourir à une élection de beauté. Ensuite, et c'est symptomatique d'une certaine presse, les sites de journaux people ont relayé la fausse polémique de ce bloggeur, sans la vérifier ou se poser la moindre question. Voici ce qu'écrit le site du magazine Closer : "Miss Tahiti n’a fini que première dauphine hier soir lors de l’élection de Miss France et c’est peut-être mieux ainsi. C’est en tout cas ce que doit se dire aujourd’hui Sylvie Tellier, la directrice générale de la société Miss France suite à l’apparition sur le net d’un cliché de Miss Tahiti qui a tout pour faire scandale. Le blogueur JéremStar a encore mis le doigt là où ça fait mal. En effet, sur son site, il dévoile aujourd'hui une photo d’Hinarini de Longeaux, alias Miss Tahiti, embrassant à pleine bouche une autre fille lors de ce qui pourrait être une cérémonie officielle (une élection de Miss à Tahiti ?) si l’on se fie aux couronnes de diamants et de fleurs portées par les deux jeunes filles. Après avoir été au centre d’une polémique à cause d’une photo sexy où elle pose en paréo en amont de l’élection, voilà qui fait beaucoup pour une désormais ex-prétendante au trône de Miss France."

On croit rêver. Au final, cette belle photo racontait un moment de complicité entre Hinarani de Longeaux et sa maman, juste après son  élection à Miss Tahiti, en juin dernier dans les jardins de la mairie de Papeete. Et pour la photo en pareo, il s'agissait d'un cliché pour un calendrier mettant en valeur les atouts touristiques à Tahiti, le pareo étant ici un habit traditionnel souvent porté dans la vie quotidienne. Où s'arrêtera donc l'info poubelle ?

Pour s'excuser de sa bêtise, voici ce qu'écrit le bloggeur qui a lancé la fausse polémique : "EDIT du 10/12/2012: Visiblement, il s'agit de sa mère. Ayant reçu cette photo d'un proche de Miss Tahiti, je l'ignorais. La photo était quoi qu'il en soit originale et drôle! En aucun cas je n'ai voulu manquer de respect à la communauté Tahitienne, faut arrêter le délire! En revanche, les messages que je peux lire dans les commentaires sont pitoyables...". Il n'est même pas capable de présenter ses excuses...

Hinarani de Longeaux, miss Tahiti 2012, a raté le titre suprême de Miss France "d'un cheveu" comme l'a bien résumé ce matin mon collègue Jean-Marc Monnier dans la Dépêche de Tahiti. Qualifiée en finale face à Miss Bourgogne, en tête des votes du public lors de la sélection des 5 dernières miss, elle n'a pas pu garder cet avantage, malgré une salle (le zenith de Limoges) acquise à sa cause. Est-ce le parcours scolaire brillant de Miss Bourgogne (mention très bien au bac, étudiante en médecine) qui a fait la différence ? Ou sa plus grande aisance au moment de répondre aux questions ? A moins que l' habitude des podiums et son passé de mannequin a finalement desservi Hinarani dans un concours habitué à découvrir de jeunes femmes totalement inconnues et souvent éloignée de ce monde de la beauté ? Trop pro, trop belle, trop ambitieuse, Hinarani n'avait peut-être pas toutes les qualités pour conquérir le coeur des Français. Peu importe,  les deux miss étaient magnifiques et représenteront très bien la France.

Ici, la fierté l'a emporté sur la déception et la victoire de Miss Bourgogne n'est pas du tout contestée au fenua. Pourtant, sur le net, les compliments affluent en direction de Miss Tahiti et même la gagnante a reconnu qu'au moment du résultat final, elle ne croyait pas en sa victoire, car pour elle, "Miss Tahiti était magnifique, il n'y avait pas photo".

Si le Pays a raté de peu une année de pub gratuite pour ses  lagons turquoises et ses vahine magnifiques que la médiatisation d'un titre de Miss France aurait sûrement apporté, ce n'est pas grave, Hinarani fait le buzz et donne une superbe image de Tahiti : ce n'est pas un luxe en cette période de vache maigre au niveau touristique. A n'en pas douter, son retour au fenua par le TN17 de Air Tahiti nui, ce mercredi à 23h35, devrait rester dans les annales de l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Pas moins de 400 personnes avaient fêté le retour du aito Teheiura en février dernier, on imagine qu'autant de monde se déplacera dans 48 heures.

Et l'histoire ne s'arrêtera pas là pour la belle Hinarani puisqu'elle devrait participer dans quelques mois à l'élection de Miss Univers (traditionnellement réservé à la 1ère dauphine, Miss France participant à Miss Monde). Beaucoup de ses supporters la voient déjà triomphé dans un concours taillé à sa mesure. Et qui sait, sa beauté et son élégance auront peut-être tapé dans l'oeil d'une agence de mannequin ou d'un réalisateur de film. Elle se débrouille déjà très bien dans tous les spots pubs auxquels elle a participé, pourquoi ne pas suivre les traces d'une certaine Laetitia Casta. Hinarani de Longeaux n'a pas fini de faire parler d'elle : cette jeune femme charismatique, intelligente et déterminée, qui a su rester simple et abordable, a les moyens de ses ambitions : je ne serai pas surpris de la voir rebondir  bien plus haut après cette place de 1ère dauphine. Les petites défaites mènenet aux grandes victoires... Comme on dit ici, "go go Hinarani", l'histoire est en marche...

Voir ci-dessous des photos de l'émission sur TF1 et la Une de la Dépêche de Tahiti de lundi 10 décembre 2012

Pas de chance pour les croisiéristes : deux paquebots accostent coup sur coup à Papeete en ce début de semaine, au moment où la saison des pluies commence réellement. Hier, des trombes d'eau sont tombées à Tahiti. Et ici, quand le ciel tombe sur la tête, on l'entend très très très fort car les toits sont en tôle. On ne peut plus se parler tellement le bruit est assourdissant. Heureusement les violentes averses sont généralement courtes, quelques minutes. Mais, ceci n'est qu'un avertissemnt du ciel avant l'arrivée des dégâts : le débit des rivières enfle très vite, charriant une eau gadoueuse  dévalant de la montagne, des routes peuvent être barrées, certaines servitudes et maisons inondées, la couleur du lagon vire au marron pour quelques heures. Mais le plus grand danger reste le glissement de terrain ou l'éboulement de rochers sur la route de la ceinture. Les premières intempéries d'hier n'ont pour l'instant pas engendrées de conséquences graves : quelques petites inondations sur la côte est, un tout petit rocher sur la route qui n'a touché personne et quelques avions retardés. Mais, la semaine s'annonce tendue, avec d'autres épisodes de fortes pluies ainsi que de la forte houle. Dans ce dernier cas, le lagon pourrait se fâcher et malgré la barrière de corail, l'océan Pacifique pourrait envoyer quelques vagues destructrices sur certaines maisons collées à la plage, comme cela arrive chaque année.

Mais ne croyez pas qu'on ne va pas voir le soleil de la semaine. Ce matin, le soleil est légèrement voilé, un petit vent nous empêche d'étouffer (28°C), on reprend notre souffle avant le prochain épisode pluvieux. Et après une semaine difficile, on a généralement plusieurs jours très chauds (32°C) et magnifiques. Ne jamais oublier qu'ici, un Français a toujours l'impression de vivre en été...

Ci-dessous photo d'archives près de l'aéroport de Faa'a, trouvée sur le net (je n'ai pas eu le temps de prendre des clichés hier, je travaillais à la Dépêche, puis ma voiture est tombée en panne, la batterie ayant rendu l'âme...)

Ma fille cadette fait partie des élèves de CM1 de l'école Vaiatu qui partiront en voyage scolaire à Hawaii en 2014. Voici quelques vidéos de la première action pour financer ce voyage, un voyage tamure-zumba marathon le 2 décembre 2012. Il manque encore une vidéo du groupe Nonahere et la vidéo du zumba marathon animé par Vaena M., un phénomène !

Le tamure-zumba marathon de l'école Vaiatu du 2 décembre dernier a débuté par le "tamure marathon", que l'on pourrait traduire par le marathon de danses traditionnelles. Pendant encviron une heure, toutes les participantes ont rapidement appris une chorégraphie, qu'elles ont ensuite jouéeds par petite partie. C'est accessible à tout le monde, même à celes qui n'ont jamais pratiqué le ori tahiti. DJ Will était à la sono, l'orchestre et un membre du groupe Nonahere animaient la séance.

Le nail arts, un plaisir de jeunes filles qui a rencontré beaucoup de succès! Lors de cette journée, tous les intervenants ont participé gratuitement, l'objectif étant de collecter le maximum de recettes au profit du voyage scolaire des CM1 à Hawaii en 2014.